Monday, September 12, 2011

God save la France

Non ce n’est pas un remix de God save the Queen version Garde républicaine J
Ce livre est sorti depuis un moment d’ailleurs le titre original est «a year in the merde ». Mais je ne l’ai découvert que récemment grâce à la générosité (euh ca arrive une fois tous les 10ans lol) de mon frère faut dire qu’il a reçu un bon cadeau à virgin et ne pouvant l’échanger contre de l’argent hey business is business alors il a décidé de m’offrir un truc histoire de ne pas perdre son argent, malinx le lynx ! Je ne sais pas pourquoi mais le titre a attiré mon attention et je ne regrette pas.

Présentation de l'éditeur :
Nom : Paul West.
Age : 27 ans.
Langue française : niveau très moyen.
Fonction : jeune cadre dynamique promis à un grand avenir.
Occupation : déjouer les pièges potentiellement désastreux du quotidien français.
Hobbie : lingerie féminine.
Signe particulier : Paul West serait le fruit d'un croisement génétique entre Hugh Grant et David Beckham.

Jeune Britannique fraîchement débarqué à Paris, créateur, en Angleterre, de la fameuse enseigne Voulez-Vous Café Avec Moi, Paul a bien du mal à s'adapter au pays des suppositoires, des grèves improvisées et des déjections canines. Et il n'est pas au bout de ses surprises...


Mon avis :
Pourquoi ce livre ? tout simplement parce qu’il est génialement humoristique à souhait. Un anglais qui essai de s’intégrer en France et cela donne de bonnes situations toutes plus cocasses les unes des autres.  Toutes nos petites manies de français telles que la bise, nos grèves so francaise, les petites annonces ésotérique baragouin sont décortiquées avec un humour  so british. Tout cela est bien sur caricatural à l’extrême donc ne pas s’offusquer donc c’est de bonne guerre.
`À lire…


Extraits :

(lors de la première réunions avec ses nouveaux collègues français)
« Bernard eut un sourire nerveux et se lança :
- I am Bernard, ayam responsibeul of communikacheune, euh...
Bon Dieu, Jean-Marie n'avait-il pas parlé d'une réunion en anglais? Et voilà que ce type attaquait en hongrois. L' homme de Budapest poursuivit dans la veine hermétique pendant deux minutes puis articula plusieurs mots, de la plus haute importance à en juger par la constipation forcenée de son visage :
- I am very happy work wiz you. »
[…]
À toi Marc.
Marc c’était un grand maigrichon. Il portait une chemise girs sombre, mal repassée et déboutonnée au col. Il s’avéra qu’il avait passé plusieurs années dans le sud des États-Unis, d’où son accent bizarre, celui d’une Scarlett O’Hara qui aurait forcé sur le Pernod.
-I am chargèd of Haiti, dit-il.
-Chargèd of Haiti… répétai-je d’un air approbateur.
De quoi diable s’agissait-il ? En rapport avec les tropiques, de toute façon. Intéressant.
-Compiouteur système, confirma Marc.
-Oh, IT ! fis-je. Information Technologies. ( Le chauve me lanca un regard noir) Votre anglais est excellent, ajoutai-je precipitamment. Coimbien de temps avez-vous passer aux etats-unis ?
-One year prepa at university of Georgia. And five years in insurance company in Atlanta. In the departemone of Haiti, naturali.
-Naturali, acquiescai-je.

(lors d’une soirée afro-caribéenne  avec Marie son amie, celle-ci danse avec un cavalier alors il se met en quete de trouver une cavalière et finalement trouve une espèce de prostituée à la fin de la dance Marie le rejoint
)
Avec un sourire d’excuse, elle m’arracha des bras de sa rivale.
-Au revoir, dis-je.
La fille se contenta de secouer la tête d’un air résigné et grimaça un au revoir.
-You no see ? demanda Marie tandis que je suivais des yeux la pute qui regagnait sa place en tanguant.
-Voir quoi ?
-You no feel ?
-Sentir quoi ?
Aussi sec Marie tendit le bras et me mit la main au panier, encore tout chaud du souvenir de la minijupe déchainée.
-Bien sur que j’ai senti, dis-je. Mais toi tu ne faisais pas beaucoup d’efforts pour éviter les coups de bide de ce type.
Elle éclata de rire.
-You feel but not savoir.
-Savoir quoi ?
Marie lança un regard vers la fille.
-He have zizi.
-Non !

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